Les fans du gourou d’Apple l’attendaient avec impatience: le film racontant la biographie de Steve Jobs est sorti en salle hier. Faisant partie du groupe d’individus sus-cités, je me suis naturellement précipité pour le voir.
Hier dans la journée, je parviens à réserver mon billet sur Allociné après quelques heures d’indisponibilité de la résa sur ce film (ce que je trouve normal, supposant l’engouement pour celui-ci). En revanche, j’ai été surpris qu’hier soir à La Défense à 19h30, la salle ne soit pas totalement pleine (mais presque).
Je ne vais volontairement pas en dire long pour gâcher la surprise à ceux qui ne l’ont pas encore vu, mais ce que j’ai à dire grosso modo sur ce film est qu’il est très palpitant: il tient en haleine jusqu’au bout. Sauf au bout (j’y reviens). En outre, il est vraiment remotivant pour qui rêve de devenir comme Jobs. 😉
Il démontre le côté déterminé du patron d’Apple à vouloir concrétiser ses idées, absurdes aux yeux des nombreux ennemis qu’il se forge sur son chemin, notamment parmi les actionnaires. Pour autant, le film démontre le battant qu’est Jobs, qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds, malgré une irascibilité excessive.
Les personnages, notamment Ashton Kutcher, sont d’une ressemblance inouïe avec les personnages de la « vraie vie », et jouent parfaitement bien leurs rôles à mon goût.
Mais le gros point négatif de ce film, non négligeable et qui est une vraie déception pour moi est le suivant: le film ne raconte en fait que la moitié de la vie de Jobs. Et pas n’importe laquelle s’il vous plaît, puisqu’il s’agit de la moins intéressante: celle qui va de ses débuts à l’université avec Steve Wozniak jusqu’à sa réintégration à Apple en 2001. Puis… plus rien! Le film se termine ainsi, alors qu’on se croyait enfin au milieu de l’action.
N’espérez même pas entendre parler de l’iPhone dans le film, alors que c’est le premier mot qui vient à l’esprit de l’humanité lorsqu’on évoque Steve Jobs. Dégoûtant!
Bref, un film qui se focalise beaucoup plus sur les déboires entre Jobs et ses actionnaires que sur la façon dont il a amené Apple du garage au trône boursier avec ses produits et ses keynotes.
J’ordonne quand même aux fans de Steve d’aller le voir, ne serait-ce qu’en hommage à Jobs, et je le conseille tout de même à ceux qui ont envie d’en savoir plus sur l’emblématique ex-patron d’Apple.