Au fil des années, j’ai eu l’occasion de tester 6 services de VPN. Voici mon verdict sur les bons et les moins bons.
Qu’est-ce qu’un VPN ?
Un VPN (pour Virtual Private Network) est une technologie permettant à deux équipements réseau (un PC, un routeur, une box, un serveur…) de communiquer entre eux par une liaison chiffrée de bout en bout.
Elle permet, par exemple, à un employé d’une compagnie d’accéder à tous les services réseaux de sa société, comme s’il était au bureau, connecté avec son PC au réseau de son entreprise. Sans VPN, pas d’accès à ces services depuis Internet. Le VPN permet donc à n’importe qui d’accéder aux services d’un réseau « fermé » (dit local) depuis « l’extérieur », comme s’il était à l’intérieur.
Dans le cas d’un particulier, un VPN est en général un utilitaire à installer sur son PC, qui permet à un internaute de « truquer » son adresse IP, càd son identifiant unique permettant à une institution ou un service auquel il essaie d’accéder de l’identifier et de le localiser géographiquement.
Ainsi, un internaute se trouvant en France, se connectant à un serveur VPN en Allemagne, sera un allemand aux yeux du service auquel il essaie d’accéder, car le serveur VPN auquel l’internaute se connecte sert d’intermédiaire pour tout ce qu’il essaie de rapatrier comme données. C’est donc l’adresse IP du serveur VPN qui remplace celle de l’internaute.
Naturellement, l’usage de ces VPN permet aux internautres d’accéder à certains services ciblant un public dans un pays particulier (et refusant l’accès aux internautes d’autres pays) comme Netflix, par exemple.
Comment ça fonctionne ?
Quel que soit le service VPN retenu, le fonctionnement reste à peu près le même : l’internaute installe sur son PC un logiciel intégrant un pilote virtuel de carte réseau, se « pluggant » et se « superposant » à celui de la carte réseau physique de l’ordinateur.
Ainsi, tout ce qui transitera par cette carte réseau (le traffic Internet), passera d’abord dans un tunnel sécurisé, et empêchera tout intermédiaire tentant de lire les paquets échangés sur le réseau (pour identifier l’internaute par exemple) de le faire. L’autre bout du tunnel se « déverse » dans le serveur VPN, généralement localisé à l’étranger, qui se chargera de télécharger lui-même le contenu auquel l’internaute veut accéder, et le lui transmettra à travers le tunnel.
Seule exception : VPN.sh ne dispose pas de client logiciel à proprement dit, mais de fichiers de configuration un peu techniques. Le principe reste toutefois le même que celui de ses concurrents sur tous les autres aspects de son mode de fonctionnement.
Lequel choisir ?
Soyons clairs : bien qu’il existe une multitude de VPN gratuits, ils sont pratiquement tous inutilisables.
Et pour cause : les servcies brident volontairement la qualité des débits, la robustesse de la connexion (càd le fait qu’elle ne se déconnecte pas d’elle-même et/ou ne laisse pas « fuir » de paquets hors du tunnel sécurisé ce qui peut compromettre la sécurité de la connexion) et le nombre de connectés en même temps, afin d’inciter les internautes à passer à leurs versions payantes.
Si vous souhaitez donc faire du streaming, du téléchargement de gros fichiers (en veillant à rester dans le cadre légal, évidemment) ou du jeu en ligne, mieux vaut disposer d’une connexion à gros débit et stable ; c’est là que mettre la main au porte-feuille s’avère indispensable.
Cependant, comme démontré ci-dessous, tous les VPNs ne se valent malheureusement pas. Pire encore : les bons sont plutôt rares d’après mes tests personnels.
Place au comparatif.
Les bons
1er : Cyberghost – 40€/an
Une valeur sûre et réputée, Cyberghost est le meilleur client VPN que j’aie testé à ce jour.
Connexion rapide, utilitaire Windows beau et stable, étendue des pays disponibles satisfaisante, Cyberghost ne propose que du bon.
Les débits sont très bons et la connexion très robuste.
Seul regret: le prix un peu élevé, même si la qualité se paie !
2ème : HMA (Hide My Ass!) – 60€/an
De très bonne réputation malgré son nom vulgaire (« Planquez mon derrière » pour les intimes avec l’anglais), Hide My Ass! est effectivement un VPN qui confirme sa place au milieu du podium.
L’activation du compte se fait dès le paiement (login/mot de passe à créer sur le site du service, puis à utiliser dans le client logiciel), et l’interface est très intuitive.
Parmi les bonnes surprises, on trouve des outils comme le guide de vitesse, qui permet de lancer des tests de rapidité sur les serveurs, avant de s’y connecter. Pratique !
Ne soyez pas dupes devant l’immense diversité de ses serveurs : bon nombre d’entre eux est en pratique inaccessible. D’autres sont plutôt lents, c’est un peu la lotterie.
Malgré ces petits écarts, HMA est plaisant à utiliser.
On regrettera toutefois sont tarif exorbitant, par rapport à son homologue Cyberghost, notamment.
J’ai testé SecurityKISS il y a plusieurs années, mais à l’époque, c’était le luxe des VPN : une connexion aux serveurs tout simplement impeccable, une interface intuitive et stable, et un taux de connexion échouée proche de zéro.
Mais la qualité se paie, de par son prix prohibitif.
Les mauvais
4ème : Freedome
Mon test de Freedome remonte maintenant à plusieurs mois, mais voici ce dont je m’en souviens.
Malgré une interface graphique très intuitive et rudimentaire, Freedome pêche surtout par ses débits quasi inexploitables. Exit donc le jeu en ligne, le téléchargement de gros fichiers et le streaming.
5ème : NordVPN
Malgré une interface agréable, une bonne diversité de serveurs, des débits corrects (selon serveur), et de nombreuses éloges à son sujet sur le net, NordVPN termine dans le trio de queue de ce classement.
En cause : un client logiciel extrêmement bogué et instable, et une quasi impossibilité de se connecter à ses serveurs ; 9 fois sur 10, la connexion finit par échouer, au bout de nombreuses minutes de tentative. Minutes durant lesquels il est difficile d’avoir la main sur ce logiciel, car il reste « freezé » durant.
Une fois qu’on réussit à se connecter, la robustesse est bonne : je n’ai pas eu de cas de déconnexion inopinée. Mais pouvoir se connecter à son VPN 1 fois sur 10, et au bout de plusieurs dizaines de minutes de tentative, c’est quand même rédhibitoire !
6ème : VPN.sh
Bon vant-dernier de ce classement, et malgré ses tarifs très compétitifs, ce VPN est littéralement à fuir : d’abord, parce que c’est le seul qui ne dispose pas d’un utilitaire à interface graphique à proprement dit : il laisse à disposition de l’internaute autant de fichiers de configuration OpenVPN que de serveurs, avec lesquels l’internaute doit se débrouiller, en utilisant un client OpenVPN classique.
Si l’installation et la manipulation peut s’avérer facile pour des techniciens avertis, elle peut rebuter de nombreux internautes allergiques à l’informatique !
Ensuite, les débits sont de très mauvaise qualité ; en général inférieurs à 1 Mbps, ils ne permettent absolument pas à l’internaute de jouir de services consommateurs de bande passante comme le jeu en ligne, le téléchargement de fichiers massifs ou le streaming. Un comble !
En outre, l’activation du service n’est, contrairement à ses concurrents, pas automatique dès initiation du paiement : c’est un technicien du support de VPN.sh qui valide votre inscription et vous fournit les identifiants pour vous connecter au service : en ce qui me concerne, cela a pris près de 24h après demande expresse au support, délai suffisant pour m’irriter. Les plus pressés passeront leur chemin.
Enfin, pour une raison inconnue, mon compte a arrêté de fonctionner dès que j’ai mis fin au prélèvement automatique, bien qu’ayant précisé que je souhaitais que celui soit interrompu au terme de mon premier mois de service, car je souhaitais continuer à jouir de celui-ci.
Pire encore : à la fin de mon abonnement, j’ai été prélevé quand même, mais la coupure de service a bien eu lieu. J’ai dû passer par une réclamation PayPal pour me faire rembourser.
7ème : Seed4Me
Débit catastrophique, client instable qui plante régulièrement et déconnexions fréquentes, ce VPN n’a pas grand chose de séduisant, mis à part son interface graphique.
Bonjour cher Raikoryu!
Seed4Me VPN a-t-il mal travail sur Android pour vous? Avez-vous essayé de changer d’emplacement, par exemple passer de l’US à l’emplacement du Royaume-Uni?
Veuillez contacter support@seed4.me ou moi directement alex.z@seed4.me si vous avez besoin d’aide pour la configuration. Je peux également vous fournir un VPN gratuit pour toujours parce que vous êtes un blogueur technologique.
Vous êtes également invités à essayer notre application Windows.
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Hello Dear Raikoryu!
Did Seed4Me VPN work badly only on Android for you? Did you try to change location, for example switch from US to UK location?
Please contact support@seed4.me or me directly alex.z@seed4.me if you need help with the setup. I can also provide you forever free VPN because you are a tech blogger.
You are also welcome to try our Windows App.
Hi Alex,
Of course, it’s the Windows client I tested. And of course, I tried several locations. It’s just the client is so unstable and keeps freezing, and also the speed was so bad, I couldn’t stand it for long… hopefully it changed since. I might test it again soon if you want and if I have time.
Salut,
je n’ai pas d’actions chez Seed4Me, mais c’est celui que j’utilise depuis quelques mois et là sous windows 10, et dans mon cas utilisant principalement le serveur russe proposé, je n’ai jamais aucun problème, que ce soit de stabilité du client ou pour me connecter à un serveur.
Je ne joue pas en ligne donc je ne peux rien dire sur cet aspect, mais en navigation web et dl les débits sont bons, mais j’ai une petite ligne ADSL.
J’ai retesté Seed4Me hier, ayant déjà bénéficié d’un plan gratuit jusqu’à novembre, via un deal.
Mon compte « premium » était toujours actif.
Cependant, quel que soit le serveur choisi (Belgique, Russie, et un troisième dont je ne me souviens plus), le résultat est le même. L’outil essaie de se connecter, parfois plusieurs fois de suite, et ne se connecte pas…
Dernière version récupérée sur leur site hier. Testé sous Windows 7.