La société de transports parisiens cumule en effet les nombreux désagréments : infrastructures inadaptées à la densité de la population, équipements vieillissants et tombant très régulièrement en panne, manque d’investissements, manque de confort, manque d’air conditionné, insalubrité, maintenance insuffisante, prix des billets qui flambent, associés à une absence de répression efficace des fraudeurs, procédures de gestion des « voyageurs malades » et autres « colis suspects » lentes et exaspérantes, support client inexistant (ils ne répondent jamais à leurs numéros hyper surtaxés et leurs agences ont des horaires et une affluence impossibles !), grèves 200 jours dans l’année, j’en passe et des meilleures.
Pourtant, j’ai tenu 5 ans avec mon blog sans jamais leur jeter la pierre… il fallait bien une occasion qui fasse déborder le vase, me direz-vous. Et bien, la voici.
Durant le mois d’août, tout le monde à Paris le sait, la RATP n’a aucune scrupule à faire fermer le RER A pendant la période estivale. Soi-disant pour améliorer la qualité des équipements, ce qui est imperceptible puisqu’à chaque fois, dès la rentrée, les problèmes sont les mêmes et toujours aussi nombreux.
Bien évidemment, aucune alternative n’est mise en place pour transporter cette masse de gens, ce serait trop facile. Il faut donc se débrouiller avec les métros et bus existants… qui seront bien évidemment pris d’assaut.
Sauf qu’un beau soir, alors que je rentrais d’un footing à Châtelet, le métro Ligne 1, seule alternative efficace au RER A pour regagner mon domicile, était victime de ce fameux incident qui a torturé des voyageurs jusqu’au profond malaise en plein épisode caniculaire.
Alors oui, je m’estime encore heureux de ne pas avoir fait partie de cette rame, quelle chance, me direz-vous !
En échange, les agents sur place m’ont nonchalament orienté sur les bus d’un revers de main… des bus pris d’assaut par les nombreux voyageurs dans le même pétrin. Et il n’en passait pas suffisament pour répondre à la sollicitation.
A chaque arrêt, le bus mettait des lustres à repartir. Plaqué contre la vitre, je commençais à suffoquer.
Bien mal élevés comme leur réputation le laisse entendre, certains jeunes du profil « Team Skull » comme je les appelle pour rester poli, mécontents de ne pas pouvoir entrer dans le bus, ont déclenché une bagarre, ce qui n’a pas facilité les choses.
Je suis rentré chez moi au bout de 2 heures, à bout de souffle et au bord de l’évanouissement à cause du malaise. De quoi intenter un bon procès à la RATP et récupérer quelques dizaines de milliers d’Euros (ah pardon, ça c’est plutôt aux USA).
Ni une ni deux, je les ratifie d’un bon petit recommandé fait maison pour me plaindre de la lamentabilité de leurs services :
Lettre à laquelle ils n’ont que le culot de répondre :
Bref, cette société dépasse amplement tout espoir de récupération. La solution ?
– Forcer les dirigeants de la RATP à démissioner, les juger, et les mettre en prison pour profonde incompétence menant à la maltraitance de la population
– Faire fermer la RATP
– Confier les transports parisiens à une entreprise privée de bonne réputation (de préférence étrangère), avec une réelle gestion, autant au niveau de l’infrastructure que du support clients
En ce qui me concerne, j’ai depuis résilié mon abonnement Navigo en novembre dernier par lettre recommandée. Demande que la RATP a sans surprise ignoré, et continue de me prélever.
A l’heure où j’écris ces lignes, j’ai donc révoqué mon dernier prélèvement et suspendu l’autorisation de prélèvements de la RATP sur mon compte. Je les ai également gratifiés d’un courrier pour les informer de cette situation.
J’attends à présent qu’ils me recontactent pour la suite. A suivre…
Elle prend effet (rétroactivement je suppose) au 30/11/2018. Pour le moment, pas d’infos concernant un éventuel remboursement des sommes perçues depuis.
A suivre…