Tout le monde connaît la Ligue 1Uber Eats. La filiale « livraison à vélo de bouffe » du célèbre fournisseur de VTC qui livre vos repas à domicile fait carton plein en cette période de couvre-feu.
Quand bien même je suis peu consommateur de livraison à domicile, je fais occasionnellement appel à cette société pour me faire livrer des sushis.
Cependant, au fil de mes dernières commandes, je n’ai pu m’empêcher, vu les multiples mésaventures de paiement, de penser qu’Uber Eats semble faire usage de stratagèmes filous pour me soutirer de l’argent.
Lors d’une première commande il y a un mois, au récapitulatif de ma commande, le site me propose de faire usage d’un bon d’achat de 10 €, que je possédais suite à un désagrément avec une course Uber. Le site affiche que m’acquitterai du reste à payer par carte bancaire, enregistrée sur le site.
Mal m’aura pris de passer la commande : le bon a simplement été oublié. Et lorsque j’ai reçu ma facture, comme par hasard, après le passage du livreur, trop tard pour contester quoi que ce soit : la totalité de ma commande a été débitée sur ma carte ! Ma mère m’a raconté avoir eu la même récemment !
En contactant le support, celui-ci me demande… de leur envoyer la capture de l’écran mentionnant le bon. Sauf que comme par hasard, il ne s’affiche plus sur le récapitulatif de commande désormais, quand bien même il existe encore dans mon Wallet !
Ce soir, en commandant sur mon iPhone, j’ai bien précisé ne pas vouloir donner de pourboire au livreur (en général je leur donne à la main). Cependant, l’application m’a tout de même facturé un pourboire non choisi de 2,23 € sur ma commande de 14,90 € !? Ce n’est pas pour la somme, mais pour le principe, là c’est trop !
Si on compte en plus les frais de livraison, mieux vaut passer par la voie classique : appelez vos restos et commandez par téléphone ! Les restos avec lesquels je le fais n’étant pas loins, ils acceptent et tout le monde est gagnant !
Rencontrez-vous des problèmes similaires avec Hubert ? Merci de partager si tel est le cas, histoire de dénoncer ces agissements crapuleux, pourvu qu’ils soient avérés.
Revolut est une néobanque bien connue ; fonctionnant sous la forme d’un portefeuille électronique, qui se recharge via un moyen de paiement classique, elle permet essentiellement de dépenser cette cagnotte à l’étranger avec des frais de commission plus bas que les banques classiques.
Avec la crise covid, inutile de vous dire que cela fait un moment que je ne voyage plus. De plus, je lui ai privilégié sa jumelle française, Max, désormais appelée AuMaxPourMoi, plus pratique grâce à son option d’aggrégation de cartes bancaires (au lieu de charger une cagnotte, l’application débite directement une carte bancaire classique, enregistrée sur l’application, en minimisant les frais de commission de paiements ou retraits à l’étranger).
J’ai donc décidé de clôturer mon compte Revolut, inactif depuis plusieurs années. Et là, je découvre le parcours du combattant que c’est…
Je commence par rechercher l’application sur le magasin de jeuPlay Store avec mon Galaxy S9 sous la version la plus récente d’Android 10. Et à ma grande surprise, elle ne s’y liste tout simplement pas… étrange pour une configuration on ne peut plus compatible.
En suivant les conseils de ce lien, je commence par tester la recherche de l’appli dans le menu My apps & games. Effectivement, elle s’y affiche et insiste sur le fait qu’elle est incompatible avec mon smartphone !? Sympa la modernité avec cette néobanque !
Evidemment, comme il n’existe aucun autre moyen mis à disposition pour supprimer son compte que depuis l’application elle-même (à moins de détenir un compte payant), je décide de tester la seconde option qui consiste à le faire sur BlueStacks, un émulateur Android sur PC.
Après de longues heures à l’installer, paramétrer mon compte Google dessus, puis installer l’application Revolut, je me cogne la sécurité paranoïaque des applis bancaires européennes, m’obligeant à cliquer sur le lien d’un mail… à ouvrir impérativement sur la même machine ! Je m’efforce donc d’installer Gmail sur BlueStacks et fais quand même le nécessaire.
Je me retrouve alors face à un écran… me demandant de me prendre en photo pour confirmer que c’est bien moi (sic !). J’espère que dans la prochaine mouture, on ne me demandera pas de me couper un doigt à envoyer par la poste en analyse laboratoire ! Bref, sur l’écran en question, quand bien même l’émulateur a réussi à exploiter la webcam de mon PC portable, impossible de cliquer sur le bouton pour prendre la photo. Celui-ci restait désactivé.
En désespoir de cause, je décide donc d’abandonner BlueStacks au profit d’un ancien iPhone, que je recharge juste pour l’occasion. J’installe l’application dessus, me recogne les mêmes barrières paranoïaques inutiles (un simple code par SMS aurait sûrement été amplement suffisant !), et réussi enfin à me connecter à l’appli !
Ensuite, je vous souhaite bon courage pour trouver le menu qu’il faut : il est (sûrement volontairement) très bien caché, et l’outil de recherche ne nous renseigne en rien !
Pour le trouver, sur l’écran principal, appuyez sur la pastille ronde de vos initiales / votre avatar, puis déroulez le menu jusqu’à l’option Close My Account.
Pas de bol : pour avoir le droit de fermer son compte, il faut avoir… précisément 0 € dessus ! Genre, ils n’auraient pas pu proposer une option pour saisir un RIB vers lequel ils vireraient les fonds restants…
Ni une ni deux, je saisis mon RIB pour virer le 1,07 € que je possède sur mon compte. Re-perdu : les virements de moins de 2 € ne sont pas autorisés !!!
Il faut donc que je crédite mon compte Revolut (au moins 10 € !) pour ensuite pouvoir le revider derrière. Je décide de le faire avec ma carte bancaire, qui m’envoie un SMS de confirmation. Encore un coup de malchance, mon smartphone Android est en maintenance (je suis en train de flasher une nouvelle version).
Je finis toutefois par le faire le lendemain, et re-virer mes 11,07 € sur mon compte bancaire. Pour enfin réussir à clôturer mon compte (au passage, une confirmation par email aurait été appréciée de la part de Revolut).
Voilà comment une opération qui aurait dû prendre 3 minutes chrono a finalement pris une demie-journée de dur labeur et 24h de patience, entre problèmes techniques, restrictions sur les montants abusives et mesures sécuritaires lourdement exagérées.
Le Wifi 6 point le bout de son nez ! Cette norme toute récente (802.11ax) qui commence tout juste à faire son trou dans les foyers des particuliers est censée offrir de meilleures performances que la norme précédente, actuellement la plus répandue (802.11ac).
Qu’à cela ne tienne, j’ai décidé de franchir le pas moi aussi, avec ce routeur, le Honor Router 3. Honor est en effet la filiale « low-cost » de la désormais prestigieuse marque chinoise Huawei. Néanmoins, vu le design magnifique de cet appareil, on pouvait s’attendre à du milieu, voire, du haut de gamme.
Réputée pour offrir un Wifi qui opère mieux dans les environnements difficiles sur la fréquence classique 2.4 GHz, j’ai commencé par acheter un modèle avec cette norme pour mes parents ; avec leurs murs en béton armé et leur résidence innondée de réseaux voisins, je me suis dit que cette nouvelle norme allait leur offrir une portée supérieure.
Rien à dire sur son design : épuré, tout blanc, avec des antennes qui se replient dessus, le routeur d’Honor est beau ! Il restait toutefois à espérer que ce design ne soit pas un simple cache-misère…
Première déception : en comparaison avec leur ancien routeur TP-Link Archer C1200, de deux normes en arrière (802.11n), la portée n’a subi aucune amélioration.
Vu la promo exceptionnelle apparue sur Dealabs récemment, portant ce routeur à la somme modique de 35 €, j’ai décidé de l’installer chez moi, en remplaçant de mon fidèle routeur Asus RT-AC57U V2.
Pour info, j’utilise tous mes routeurs en mode passerelle / bridge, branchés en LAN sur une Freebox (dont j’ai désactivé le Wifi natif).
Je possède un PC portable pro, un perso et un PC fixe avec une carte PCI-E Wifi 6 de marque Ubit achetée sur Amazon.
En passant de l’Asus au Honor, les débits ont explosé sur mes PC portables (de 200-300 à 300-500 Mbits/s de mémoire avec Speedtest). Mais curieusement, ils se sont effondrés sur le PC fixe… (de 400 à parfois moins de 100 Mbits/s). J’aurais plus tendance à mettre cela sur le dos d’une incompatibilité entre le routeur et la carte Wifi, mais quelle déception !
Aucun problème de connexion à signaler avec mes prises connectées de diverses marques (LSC Home, Sonoff et Meross), mon Xiaomi Air Purifier 2H, ma balance connectée Withings et mes assistants vocaux Alexa.
Si la configuration de ce routeur n’est pas non-plus rédhibitoire, elle s’est montrée quelque peu mal aisée… la configuration du mode passerelle, en particulier, est un peu difficile à comprendre ; d’habitude, sur un routeur configuré en passerelle, le câble le connectant à Internet doit être connecté à un des ports LAN, et non au port WAN. Or, avec ce routeur, la règle n’est pas très claire : cela fonctionne dans les deux cas, mais la seule diode du routeur ne s’allume pas de la même manière (vert pour le port WAN et rouge pour si le câble Internet est connecté sur un port LAN).
Je ne sais honnêtement plus quel problème j’ai rencontré en le mettant en bridge avec le port WAN (un problème de DHCP je pense), mais je sais qu’avec un port LAN, je n’ai plus eu ce problème, mais il arrive que le routeur ne veuille plus se considérer comme connecté à Internet (alors qu’il l’est puisque j’arrive à y accéder avec les équipements clients, moi !).
Impossible, donc, de mettre à jour son firmware, par exemple. Je précise que lorsque cela arrive, même reconnecter le câble Internet au port WAN ne permet pas de résoudre le problème : il m’a donc fallu remettre le routeur à zéro pour résoudre ce problème. Et au passage, je défie quiconque de trouver le site hébergeant les fichiers firmware pour le mettre à jour manuellement ; même le support n’a pas su me répondre, m’invitant à plutôt utiliser l’outil de mise à jour automatique intégré ! A quoi bon développer une feature de mise à jour manuelle si c’est pour ne pas proposer les fichiers ?!
Autres points négatifs : il lui manque un port LAN : tous les routeurs du marché en ont 4, celui-ci n’en a que 3 ! Radin ! En outre, une fonctionnalité de Wake-On-LAN (pour réveiller un PC à distance), comme sur mon Asus, aurait été fort appréciée.
Finissons enfin par son défaut principal : c’est le seul routeur sur 3 testés chez moi qui m’empêche de télétravailler proprement avec mon PC pro : en effet, le problème rencontré sur pratiquement toutes les applications de mon entreprise, ce de manière aléatoire, est un problème… de DNS (l’erreur navigateur détestée DNS_PROBE_FINISHED_NXDOMAIN) !?
Pour les gens qui ne seraient pas techniques, un DNS est un répertoire public sur Internet qui permet de vous rediriger vers le serveur qui héberge le site que vous voulez visiter lorsque vous tapez son adresse (comme par exemple blog.chartouni.fr). Or, un DNS ne se trouve absolument pas dans un routeur Wifi, ce dernier ne servant que de connexion entre votre PC et votre FAI, qui interroge les DNS lui-même. Cette erreur n’a donc aucun sens d’apparaître en fonction du routeur Wifi utilisé…
Après de multiples tentatives de redémarrage du routeur ou dudit PC, rien n’y fait. Mais surtout, aucun problème en le contournant !
Bref, faisons court, un routeur beau et puissant, c’est bien… mais un routeur qui ne permet pas d’accéder à toutes les ressources d’Internet, ça nous fait une belle jambe. Verdict ? J’ai été obligé de le rétracter (bon point : le retour DHL est gratuit !)… et de conserver mon bon vieil Asus, avec lequel je peux télétravailler sans problème en cette période de crise (s’il pouvait aussi calmer mon voisin du dessus, danseur de flamenco et passionné de travaux, ç’aurait été encore mieux, mais hélas, on ne peut pas tout lui demander… 😉 ).
Avantages
Inconvénients
+ Le design + Les performances avec la plupart des équipements récents + Les promotions fréquentes permettant de l’avoir à bon prix ! + Le retour gratuit
– Le fonctionnement en mode bridge un peu bizarre… – Les débits bas avec une carte Wifi 6 en réception – Le fait que le routeur se considère comme non connecté à Internet en mode passerelle sur LAN – L’impossibilité de trouver les firmwares sur Internet – Le support pas très fûté… – Seulement 3 ports LAN – L’absence de fonctionnalité Wake-On-LAN – Les erreurs de DNS spécifiques à ce routeur !
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